COP30 : la stratégie volontariste du président brésilien
Le brésilien André Corrêa do Lago, président de la COP30 et secrétaire au Climat, à l’Énergie et à l’Environnement, était en France lundi 24 mars à l’invitation de GreenUnivers by 2050NOW et Option Finance, organisateurs du 4e forum « Time to Change » à Deauville. « La science nous dit que nous n’avons plus que très peu d’années pour limiter les effets catastrophiques du réchauffement climatique », a rappelé ce très proche du président Lula, à huit mois de la COP30 qui se tiendra à Belém, aux portes de l’Amazonie.
Sa stratégie est triple. Développer, d’abord, « une approche concrète par les risques ». « On a pensé et on pense encore nos risques avec les lunettes d’une économie telle qu’elle a fonctionné au siècle dernier. Il faut changer complètement de logiciel en intégrant l’impact déjà visible du réchauffement sur nos économies. » Ensuite, il faut associer les entreprises et le secteur privé pour « profiter des opportunités considérables de développement lié à la transition ». Enfin, mobiliser la société civile : si le président de la COP30 ne veut pas renoncer à la logique du consensus qui prévaut dans ces négociations internationales, il entend mobiliser dès maintenant les villes et les régions dans un « agenda d’actions ». Une manière d’anticiper le blocage institutionnel probable des États-Unis de Trump.
Agenda
Les grands rendez-vous de la géopolitique sur la transition