Après les rumeurs de fusion entre le groupe australien Rio Tinto et la société suisse de négoce et d’extraction de matières premières Glencore fin 2024, un porte-parole de cette dernière a indiqué que l’entreprise restait ouverte « aux fusions et acquisitions, créatrices de valeur pour la société », laissant planer l’éventualité de futures alliances. L’échec du rapprochement présumé entre les deux entreprises s’expliquerait par des business models divergents : le Suisse poursuit l’exploitation du charbon et met l’accent sur la négociation et le courtage tandis que l’Australien favorise l’extraction et la gestion minière en propre. La fusion de ces deux géants aurait assurément chamboulé le secteur minier et permis de détrôner le leader BHP, actuelle plus grande entreprise minière au monde.