Le groupe pétrolier français cherche à relancer son méga projet d’exploitation de GNL offshore au Mozambique, suspendu depuis 2021 pour cas de force majeure suite à une attaque d’envergure du groupe islamiste Al-Shabab.
Mozambique LNG, estimé à 20 Mds$, doit être financé pour partie par des institutions publiques, américaines et européennes, aujourd’hui appelées à se positionner sur la reprise du dossier. Parmi elles, suivant le mantra « Drill, baby, drill » de Donald Trump, l’agence de crédit américaine vient d’approuver le prêt de 4,7 Mds$ initialement accordé à TotalEnergies lors du premier mandat Trump, étape clé vers un redémarrage du projet.
En Europe, la situation est plus compliquée pour le pétrolier. Deux institutions financières italiennes ont d’ores et déjà reçu le feu vert du gouvernement Meloni. Mais les agences de crédit britannique et néerlandaise semblent plus frileuses : la première étudie les moyens légaux pour se retirer du projet tandis que la seconde a ouvert une enquête indépendante sur de présumées violations des droits de l’homme.