Le groupe public tchèque CEZ a conclu un accord avec Kazatomprom, entreprise minière kazakhe, pour l’approvisionnement en uranium de ses centrales nucléaires. Un tiers de la centrale de Temelin devrait ainsi être alimentée en matière fissile kazakhe. Cette centrale fournit avec celle de Dukovany, 40% de l’électricité consommée en Tchéquie.
Deux nouveaux réacteurs devraient être construits dans le pays d’ici à 2036 afin de renforcer les capacités énergétiques tchèques.
Depuis 2022 et le début de la guerre en Ukraine, Prague cherche à diversifier ses sources énergétiques tout en s’affranchissant de sa dépendance à la Russie, que ce soit sur le plan nucléaire, gazier ou pétrolier. Sur ce dernier volet, Prague a réussi son pari puisque les autorités tchèques viennent d’annoncer ne plus s’approvisionner en pétrole russe grâce à l’utilisation de l’oléoduc TAL – reliant le port italien de Trieste à l’Allemagne et dorénavant la Tchéquie – alors que Prague importait encore 40 % de son pétrole de Moscou en 2024.