Washington n’enverra pas de représentants « de haut niveau » à la prochaine COP sur le climat prévue la semaine prochaine à Belém, au Brésil. Une décision qui ne surprend guère compte tenu de la politique climatique de l’administration Trump et qui réduit – en partie – le risque de torpillage des négociations par des représentants de la Maison Blanche. Reste que ce message envoyé par les États-Unis met en lumière une tendance plus globale : sur les 143 nations représentées à la COP30, seulement 57 chefs d’Etats et de gouvernements feront le déplacement, signal peu propice à des annonces ambitieuses.