Le groupe public ne ferme pas la porte à une potentielle revente de ses sites miniers au Niger. C’est en substance ce qu’indique Orano (ex-Areva) dans un récent communiqué, soulignant que « plusieurs parties » avaient exprimé « leur intérêt pour les actifs miniers du groupe » et étaient « libres de soumettre des offres si elles le souhaitaient ». Pour rappel, le groupe spécialiste du combustible nucléaire a perdu le contrôle de ces trois filiales au Niger et a lancé des procédures d’arbitrage international pour gérer son contentieux avec les autorités locales.
Cette déclaration intervient quelques jours après un autre communiqué dénonçant l’arrestation « arbitraire et extra-judiciaire » du représentant d’Orano dans le pays et la saisie par le groupe du procureur de la République du Niger pour contester sa détention.