Sous pression de l’administration Trump, l’Inde vient de signer un contrat « historique » avec les États-Unis pour l’achat de 2,2 millions de tonnes de gaz de pétrole liquéfié (GPL) par an, soit 10 % des importations indiennes de GPL. La raison ? Officiellement, la volonté de New Delhi de diversifier ses sources d’hydrocarbures, officieusement une main tendue à Washington pour mettre fin au bras de fer qui les oppose. Car depuis août, la guerre commerciale entre les deux pays bat son plein avec la mise en place de droits de douane de 50 % sur les produits indiens vendus aux États-Unis. Une surtaxe censée sanctionner l’achat de produits pétroliers russes par l’Inde, que Washington accuse « d’alimenter la machine de guerre de Moscou ». Face à la chute des exportations indiennes vers les États-Unis, la major semi-publique HPCL-Mittal Energy avait d’ores et déjà annoncé cesser ses achats de pétrole russe le mois dernier, espérant desserrer l’étau américain.