L’accord sur le traité international de protection de la haute mer a enfin été ratifié par plus de 60 pays, seuil requis pour permettre son entrée en vigueur, fixée au 17 janvier 2026. Ce traité dotera la haute mer – les eaux internationales au-delà des zones économiques exclusives – d’un cadre réglementaire et d’une protection spécifique.
Il permet la possibilité de créer des aires marines protégées, la conduite d’études environnementales internationales, la création d’une COP dédiée à la haute mer ou encore la définition de règles de conservation de la biodiversité marine. Une responsabilité titanesque qui concerne les deux tiers des océans, d’autant que ce traité s’appliquera aux fonds marins, objets d’intenses débats quant à leur exploitation minière. La future COP devra donc composer avec l’Autorité internationale des fonds marins (AIFM), créée par la Convention des Nations unies sur le droit de la mer, de même qu’avec l’administration Trump, qui a autorisé il y a quelques mois le deep sea mining (exploitation minière des fonds marins) de façon unilatérale.