Si les Etats-Unis de Donald Trump ralentissent fortement dans l’éolien en mer, ce n’est pas le cas au Royaume-Uni, premier marché mondial avec 14 GW installés. Londres veut atteindre 43 à 50 GW d’ici la fin de la décennie. Un défi colossal que le pays espère coupler, comme la France, avec une renaissance de son industrie.

Pour ce faire, le gouvernement de Keir Starmer met de gros moyens sur la table. Face à une demande qui a dépassé les attentes, il vient de doubler, à 544 M£, le budget alloué au Clean Industrial Bonus, une enveloppe supplémentaire que les développeurs pourront obtenir lors du prochain appel d’offres s’ils contribuent à l’émergence d’une chaîne de valeur locale, notamment dans des zones défavorisées. Ces fonds s’ajoutent aux 300 M£ que le pays veut aussi mettre à disposition de l’industrie de l’éolien en mer via Great British Energy, l’entreprise publique de l’énergie créée par le gouvernement travailliste. Et le Domaine royal britannique a même modifié des concessions maritimes existantes pour faire émerger jusqu’à 4,7 GW de capacité supplémentaire. De quoi redonner confiance à un secteur où les bonnes nouvelles se font rares.