Plusieurs parlementaires turcs ont fait part de leur inquiétude autour de la centrale nucléaire d’Akkuyu, construite dans le sud du pays par la société russe Rosatom et qui doit couvrir 10% de l’électricité consommée du pays. L’usine, qui devait être opérationnelle fin 2024, accuse du retard et doit débuter sa production expérimentale fin 2025 avant d’être complètement opérationnelle en 2028.
Au-delà des délais, les parlementaires ont vivement critiqué la mainmise de la Russie sur cette infrastructure stratégique, que ce soit en termes de prise de décision ou d’expertise technologique d’autant que celle-ci est détenue à 99% par Rosatom. L’engagement d’Ankara d’acheter l’électricité à un prix fixe bien supérieur à celui du prix moyen dans le pays ainsi que l’enjeu plus large de la souveraineté ont fait l’objet de critiques particulièrement fortes de la part des législateurs, dénotant avec la proximité affichée entre les présidents turc et russe…