Dernière compagnie pétrolière américaine autorisée à opérer au Vénézuéla, l’entreprise Chevron s’est vu notifier l’obligation de mettre un terme à ses activités dans le pays d’ici au 3 avril. Cette décision, ordonnée par Donald Trump, vise à accroître la pression sur le Vénézuéla et son économie, largement dépendante de l’exploitation de l’or noir et qui abrite les plus grandes réserves au monde.
Le retrait de Chevron pourrait peser sur le cours mondial du pétrole, un quart de la production du pays étant produite par le mastodonte américain.
Se livrant déjà à un bras de fer au sujet des migrants, Washington et Caracas se sont récemment écharpés autour de l’exploitation pétrolière d’Exxonmobil dans l’Essequibo, une région administrée par le Guyana voisin, mais revendiquée par Caracas. Récemment, après l’incursion d’un navire militaire vénézuélien dans les eaux du Guyana, l’administration américaine avait prévenu que « toute provocation aurait des conséquences pour le régime de Maduro ». Chevron en a peut être fait les frais.