Alors que s’approche à grand pas la COP 30, qui aura lieu du 10 au 21 novembre, le président de la COP 29 s’est montré particulièrement inquiet lors des négociations climatiques de Bonn dédiées à la préparation du rendez-vous de Belem, au Brésil. Il a fait part de sa crainte d’un possible changement de politique des bailleurs de fonds internationaux, et en particulier du FMI et de la Banque Mondiale, financés en majorité par les Etats-Unis.

Alors que les pays du Sud ont besoin de financements pour accélérer leur transition énergétique, seules la Banque Africaine de Développement et la Banque de Développement Interaméricaine ont transmis à ce stade leurs intentions en amont de la COP 30.

C’est dans ce contexte multilatéral compliqué que le nouvel ambassadeur français pour le climat, Benoît Faraco, vient de prendre ses fonctions. Son objectif ? Revenir à une trajectoire de +1,5° de réchauffement climatique et empêcher que d’autres Etats ne suivent l’exemple des Etats-Unis.