Le ministre égyptien du pétrole et des ressources minières a annoncé l’activation d’un plan d’urgence portant sur l’approvisionnement en gaz naturel suite aux importantes perturbations des exportations israéliennes en raison du conflit avec l’Iran.
Deux des trois principaux champs gaziers israéliens ont été fermés, dans le sillage des frappes avec Téhéran. L’Égypte, qui importe près de 50% de son gaz naturel auprès d’Israël, a ainsi suspendu l’allocation en gaz à certaines de ses industries, notamment la production d’engrais, tandis que d’autres structures dont des centrales électriques ont été sommées d’augmenter leur consommation de fioul ou de diesel à leur niveau maximal afin de compenser un éventuel manque.
Au-delà de cette stratégie de priorisation, les autorités égyptiennes ont indiqué qu’elles travaillaient à augmenter leurs stocks stratégiques, que ce soit à travers de nouvelles importations ou en augmentant les capacités égyptiennes de regazéification.