À l’occasion de l’Assemblée générale des Nations unies, la Colombie vient d’annoncer la tenue en 2026 d’un sommet consacré à l’élimination progressive des combustibles fossiles réunissant gouvernements, scientifiques, industriels et membres de la société civile. Cette conférence internationale servira tout particulièrement à promouvoir un traité de non-prolifération des combustibles fossiles, d’ores et déjà soutenu par 16 nations dont la Colombie, le Pakistan, les Bahamas et des micro-États du Pacifique. Tous plaident pour qu’un tel traité vienne compléter l’accord de Paris, afin de contrôler et limiter l’expansion de projets d’énergies fossiles. 

À ce jour et sans surprise, aucune grande puissance ne s’est positionnée en sa faveur. La ministre de l’environnement colombienne a déclaré que la tenue de ce sommet constituerait « un moment crucial pour le sud global de mener la transformation de nos systèmes énergétiques et de s’attaquer aux crises interdépendantes du climat et de la justice ». Bogota se positionne ainsi sur la scène internationale comme porte-drapeau de la transition énergétique.