Après la signature par Donald Trump d’un décret autorisant la prospection et l’extraction de minerais dans les grands fonds océaniques, y compris en eaux internationales, Pékin a dénoncé une décision qui « enfreint le droit international et nuit aux intérêts de la communauté internationale dans son ensemble ».

Cette autorisation remet en cause l’Autorité internationale des fonds marins (AIFM), qui a juridiction sur les fonds marins des eaux internationales depuis un accord de 1994, un accord que n’ont jamais ratifié les États-Unis. Ces derniers cherchent à sécuriser leurs approvisionnements en minerais critiques et à diminuer leur dépendance à la Chine. Quitte à créer un dangereux précédent à quelques semaines de la 3e conférence des Nations unies sur l’Océan, qui se tiendra à Nice du 9 au 13 juin.