Alors que la France a officiellement désigné 2025 comme étant « l’année de la Mer » et s’apprête à accueillir la 3e conférence des Nations Unies sur l’Océan en juin, la Commission européenne vient de publier plusieurs études sur l’état de l’eau dans les pays européens. Ces rapports font état de menaces toujours prégnantes à l’encontre des eaux douces et marines, à commencer par la pollution, la surconsommation et le gaspillage, malgré une amélioration ces dernières années. À titre d’exemple, seules 39 % des eaux de surface européennes sont considérées comme étant en « bon état écologique ». Ce chiffre tombe à 26 % pour les eaux de surface en « bon état chimique », car elles sont souvent contaminées par le mercure ou d’autres polluants. Les sécheresses et inondations apparaissent également comme des préoccupations majeures de la plupart des États qui sont appelés à faire des efforts en termes de « capacités de planification et capacités administratives » tout en travaillant à la restauration des écosystèmes.