La base scientifique Martin-de-Viviès a dû être totalement évacuée, après qu’un important incendie se soit déclaré le 15 janvier dernier sur l’île française d’Amsterdam où elle est installée, au sud de l’océan indien. Or c’est l’une des deux bases mondiales de mesure de la pollution atmosphérique planétaire dite « de fond » (gaz à effet de serre, ozone…). Située à plus de 3 000 kilomètres du continent le plus proche, elle calcule le niveau de pollution dans l’une des régions où l’air est considéré comme le plus pur au monde et constitue un capteur précieux en matière de pollution. Pour l’heure, nul ne sait quand les programmes scientifiques pourront reprendre.