À deux mois de la COP30 prévue à Belém, au Brésil, seules 68 délégations sur 198 ont confirmé leur présence. Tentant de temporiser sur ce chiffre très bas, le président Lula a déclaré que 46 délégations étaient toujours « en discussion » quant à leur venue. Mais il se pourrait bien que cette COP batte un record d’absentéisme dans un contexte de désintérêt croissant de plusieurs États sur les questions environnementales et climatiques. À cela s’ajoutent des obstacles logistiques conséquents : plusieurs pays, et notamment les moins riches, ont déploré les prix exorbitants des logements à Belém (jusqu’à 4 000 dollars la nuit) qui pourraient les conduire à renoncer au voyage. Alors que Lula voulait faire de cet évènement une tribune pour sa politique environnementale, c’est toute la crédibilité de la COP qui est en jeu.