Au lendemain du discours de Donald Trump qualifiant le changement climatique de « plus grande escroquerie jamais perpétrée dans le monde », la Chine a présenté un objectif de réduction de ses émissions de gaz à effet de serre (GES) tel un pied de nez au climato-scepticisme du président américain. Pékin s’est engagé à réduire de 7 à 10 % ses émissions de GES d’ici à 2035 par rapport au pic d’émissions chinois attendu cette année. Une annonce qui crédibilise un peu plus la place de la Chine comme pays moteur de la lutte contre le changement climatique. Car si en matière d’énergies renouvelables, la Chine fait largement course en tête, elle n’en reste pas moins le 1er pays pollueur au monde avec 30 % des émissions de GES en 2024, loin devant les 11 % imputés aux États-Unis et les 6 % de l’Union Européenne. Une annonce qui survient alors que le sud du territoire chinois a été touché de plein fouet par un cyclone destructeur, obligeant les autorités à évacuer près de 2 millions de personnes.