Afin de lutter contre la pollution plastique en mer, les pays de l’Union européenne viennent de s’accorder sur un niveau maximal de déchets autorisé dans leurs eaux territoriales profondes. Dans les zones surveillées par moyen visuel ou imagerie, l’accord stipule qu’il ne peut y avoir plus d’un « déchet » par 1 000 mètres carrés observés. La surveillance doit se concentrer en priorité sur les eaux jusqu’à 200 mètres de profondeur. L’accord énonce également qu’aucune hausse de la pollution plastique ne doit être mesurée dans les régions où les déchets sont quantifiés via des remontées accidentelles issues du chalutage de fond. La plupart des données sur la pollution des fonds marins sont, en effet, issues du chalutage de fond.