Selon l’institut Climate Analytics, le Brésil et l’Australie surestiment la capacité d’absorption de leurs puits de carbone terrestres, notamment leurs forêts, améliorant de facto leur bilan carbone ce qui leur permet d’affirmer atteindre leurs objectifs climatiques. Ainsi, selon le Climate Action Tracker, Canberra assure avoir réduit son bilan carbone de 28% entre 2005 et 2024 tandis que ses émissions brutes de gaz à effet de serre (GES) n’ont été réduites que de 2%. Climate Analytics incrimine également les incertitudes et la difficulté de calcul de l’efficacité réelle des puits de carbone, décrite comme une faille significative du système de comptabilisation des GES.
C’est dans ce contexte que l’Agence Spatiale Européenne vient de lancer son 1er satellite d’observation, Biomass, dont la mission est de mesurer avec précision la quantité de carbone stockée dans les forêts tout comme leur évolution dans le temps.