« La nature a-t-elle besoin de la tech pour rester la nature ? » C’est la question que pose la philosophe Emma Carenini au début de l’étude NatureTech & Biodiversité. Une étude menée par 2050NOW La Maison* et BNP Paribas, et consacrée à la NatureTech, notion passionnante, encore en construction et donc protéiforme et modelable : il est donc encore temps de passer à l’action avec les bonnes informations et le bon objectif.

Dans le contexte actuel d’urgence écologique, les crises du climat et de la biodiversité sont étroitement liées, sinon indissociables. L’une des réponses ? La NatureTech, qui, dans la lignée de la GreenTech ou de la ClimateTech, explore une voie entre le technosolutionnisme et la méfiance anti-tech.

Une étude pour action

L’étude en propose une définition, mais surtout elle dessine ce que pourrait devenir une technologie pensée avec et pour le vivant, au service de la protection et de la restauration des écosystèmes. Elle examine un ensemble de solutions allant des technologies dures (drones, capteurs IoT, IA, bio-ingénierie…) aux approches bio-inspirées, comme le biomimétisme. Portée par une dynamique de marché prometteuse (878 M$ investis en 2023, + 10,5 Mds€ attendus d’ici 2026), la NatureTech peut devenir un véritable levier de transformation écologique.

Cette étude s’intéresse au potentiel de la NatureTech, ses usages concrets (reforestation par drones, suivi d’espèces menacées, agriculture régénérative, restauration de récifs coralliens…) mais aussi ses limites et ses conditions de succès. Pour en faire une réponse crédible et systémique, elle doit d’une part s’aligner avec les logiques du vivant et d’autre part intégrer une vision globale.

* 2050NOW La Maison est la structure qui accompagne les entreprises dans leur transformation durable, société sœur de 2050NOW Le Média au sein du groupe Les Echos-Le Parisien.