666 millions de personnes sur la planète vivent encore sans électricité, et plus de 2 milliards cuisinent chaque jour avec des méthodes polluantes. Un constat qui donne le vertige, révélé dans un rapport publié en juillet par l’Institut Zenon Research.
Certes, des avancées ont été faites : en 2000, seuls 78 % des habitants de la planète étaient raccordés à un réseau d’électricité, contre 92 % aujourd’hui. Mais ce chiffre, aussi encourageant soit-il, masque une autre réalité. En Afrique subsaharienne, la région la moins bien connectée du monde, une personne sur deux reste privée d’électricité, avec des écarts vertigineux à l’intérieur même du continent : le Ghana frôle les 90 % de couverture, quand le Niger, le Tchad ou la RDC plafonnent entre 12 et 22 %.
Alors, que faire quand les réseaux classiques ne suivent pas ? La réponse se dessine ailleurs, du côté des solutions hors réseau. Les kits solaires domestiques par exemple, fournissent l’éclairage et assurent la recharge d’un téléphone. Les mini-réseaux quant à eux, plus puissants, desservent écoles, centres de santé ou petits commerces.
Garantir un accès universel à une énergie propre d’ici 2030 reste de fait un défi de taille. Pour cela, il faudrait mobiliser près de 200 milliards de dollars, selon le rapport. Un effort colossal fragilisé par le désengagement, acté ou annoncé, des États-Unis des mécanismes de financement internationaux.
L’accès à l’énergie reste un défi en Afrique subsaharienne
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