C’est maintenant au tour des entreprises étrangères. Après le géant américain Chevron sommé de mettre un terme à ses opérations au Venezuela, Washington a révoqué la licence d’exploitation accordée à la société pétrolière française Maurel & Prom, qui lui permettait de maintenir ses activités dans ce pays sous sanctions et embargo américain. À la place, une licence « de transition » prenant fin le 27 mai lui a été accordée, date butoir à laquelle Chevron devra également avoir mis fin à ses opérations. D’autres compagnies comme Eni, Repsol ou encore Reliance Industries devraient subir le même sort.

Par ailleurs, à compter du 2 avril, tout pays acheteur de pétrole vénézuélien est menacé par une hausse de 25 % des droits de douane sur ses marchandises entrant aux États-Unis. Un risque qui concerne particulièrement la Chine, principal acheteur de l’or noir vénézuélien. La production du Venezuela, estimée aujourd’hui à 900 000 barils/jour selon l’Opep, devrait être considérablement impactée dans les
prochains mois.